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9 septembre 2009

Ni d'Eve, ni d'Adam

eveadamTitre Ni d’Eve, ni d’Adam
Auteur
Amélie Nothomb
Genre
autobiographie, littérature française
Première publication
2007
Editeur Albin Michel
Edition lue Le Livre de Poche (2009)
Pages 182
Lu en français
Mon évaluation
***

J’en vois déjà tirer une mine exaspérée à l’évocation de la plus sulfureuse des écrivains belges. Je le confesse, je me régale quant à moi de chacun de ses livres, de son humour cynique et de son écriture provocatrice…

En résumé

A l’âge de 21 ans, Amélie Nothomb regagne le Japon, la terre adorée de son enfance. Elle y suit des cours de japonais et décide, dans ses temps libres, de proposer ses services en tant que professeur particulier de français. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Rinri, un jeune tokyoïte hors du commun. Ces deux âmes singulières ont tout pour s’entendre et finissent pas devenir très proches. S’en suit une série d’anecdotes cocasses sur les relations hommes-femmes et les différences de cultures entre Occcidentaux et Asiatiques.

Mon avis

‘Ni d’Eve, ni d’Adam’ ne restera pas mon meilleur souvenir littéraire parmi les romans d’Amélie Nothomb mais j’ai passé d’agréables moments à le lire.

J’ai aimé la spontanéité hors norme d’Amélie Nothomb, ses excentricités, sa façon bien à elle de voir les choses. J’ai souri en découvrant les anecdotes étranges qui ont jalonné ces quelques années au Japon même si elles sont bien moins drôles et frappantes que dans ‘Stupeurs et Tremblements’ (qui se déroule à la même époque). J’ai savouré les références nombreuses à d’autres oeuvres littéraires et à la culture en général.

Par contre, j’ai été déroutée par la tournure de certaines phrases (du style : ‘Les roses étaient belles, qui se trouvaient dans le jardin’) mais ça ne revient pas souvent donc ça n’a pas vraiment perturbée dans ma lecture. Est-ce du nouveau français ou est-ce que j’ai vraiment manqué un épisode ?

Comme toujours, on s’interroge sur la frontière entre la dimension réelle de l’histoire et la fiction (peut-on dormir peau nue contre un poële et n’être pas brûlé, même si on a très froid ?) mais finalement, peut importe ! La conclusion est en tout cas très élégante et touchante, j'ai fermé le livre avec un petit pincement au coeur.

Une lecture rapide et agréable qui plaira aux fans du pays du soleil levant, aux amateurs d’Amélie Nothomb et à ceux qui veulent simplement se distraire le temps d’une lecture.

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Commentaires
C
Ca fait toujours plaisir de croiser une fan de Nothomb ;)
K
@ Caro: à fond que je veux la goûter la sauce d'Hiroshima!!! Oui, la fondue, quel passage étrange! :p
C
Et puis aussi après, tu as super envie de gouter la fameuse sauce d'Hiroshima ! Et cette recette de "crêpe"... Mais pas trop ma fondue... <br /> Moi aussi j'ai assez bien aimé ce livre ;-)
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