Des bibliothèques pleines de fantômes
Titre Des bibliothèques pleines de fantômes
Auteur Jacques Bonnet
Genre Essai / Documentaire
Publication 2008
Pages 139
Mon évaluation ****
En résumé
Jacques Bonnet est un véritable bibliomane. Attention: il n'est certainement pas de ceux qui achètent des livres rares qu'ils ne lisent jamais. Pas de ceux non plus qui enferment les livres dans des vitrines. Non, il se définit plutôt comme un lecteur acharné. L'un de ceux pour qui la lecture s'apparente à la conquête d'une terre inconnue et pour qui le livre est bien plus qu'un simple objet.
Charles Nodier a dit: "Après le plaisir de posséder des livres, il n'y en a guère de plus doux que d'en parler." C'est ce que Jacques Bonnet s'attelle à faire, pour le plus grand plaisir des bibliophiles, tout au long des 139 pages de ce petit livre. Il y traite de questions aussi essentielles que le tri des ouvrages d'une bibliothèque, la manière dont une collection s'étend au cours d'une vie, l'attachement que ressent le lecteur pour ses livres, la façon de les lire...
Mon avis
Amis bibliomanes, lecteurs acharnés: ce livre est un essentiel! Non seulement il se dévore en quelques heures avec un plaisir jubilatoire mais il permet de cerner les caractéristiques de cette tendre maladie qui nous afflige et de nous préparer à ce qui nous attend: des dizaines de millier de livres à devoir ranger quelque part!
Anecdotes croustillantes se rapportant à des hommes de lettre ou des lecteurs anonymes, citations issues de livres chers à l'auteur (j'ai pris note de quelques références au passage) fourmillent dans ce petit livre. Jacques Bonnet partage avec passion et humour son amour des livres.
On en ressort ému et décidé à persister à lire et acheter plein d'autres livres!
'S'instaurent alors des rapports étranges entre le bibliomane et ses milliers de livres. Les mêmes rapports qu'entre le jardinier et la plante grimpante envahissante: la plante se développe d'elle-même, d'une manière invisible à l'oeil nu mais avec un progrès néanmoins constatable au bout de quelques semaines; l'homme, à moins de la couper, ne pouvant qu'indiquer la direction qu'il souhaite lui voir prendre. Ainsi, les bibliothèques deviennent des êtres vivants".
J'ai vu il y a quelques semaines (mois?) que Keisha avait publié elle aussi une critique de cet ouvrage (je ne l'ai pas encore lue pour ne pas être influencée ;-) ).